Quelques temps après la fête

Aujourd'hui avait été une journée très étrange pour Egmont. Demandé à l'intérieur des murs avant son travail, il avait dû quitter le port et entrer dans la cité de ces impurs priant un faux dieu unique. Il avait donc été au rendez-vous pour apprendre que son chef avait été tué et que le tueur avait été arrêter. Il s'agissait de Ratask, ce même capitaine de navire voleur que son chef avait protégé quelques jours plus tôt. Bien des choses s'expliquait maintenant, pourquoi son chef avait refusé qu'il s'occupe de cette histoire, pourquoi son chef semblait si différent. Il s'était laisser allez à l'argent sans doute, cela le dégouttait. Ces humains n'avaient donc aucuns principes.

Enfin, cela aurait été presque banale s'il n'avait pas appris qu'il était obligé de prendre le poste de chef ou alors il serait mis dehors de la garde. Cela aurait été banale aussi si on ne lui aurait pas obligé a assister à des événements de ce stupide dieux unique. Egmont avait été pris au piège, ou alors quelques part un peu de pouvoir de son père perdurait et il avait donné une chance a Egmont d'avancer. Il n'en était pas tout a fait sur, mais dans le doute, il avait préféré pour le moment prendre la place de chef de garde du port.

Pour l'heure, il était en congé le temps que la nouvelle soit annoncer partout et le temps que son ancien capitaine soit enterrer et traiter dans les honneurs malgré ce qu'il avait fait. Tout cela car il était un grand pratiquant de cette religion qui devait être détruite.

Assis à une table dans le centre de la ville, il faisait rouler un fond de vin dans sa coupe tout en regardant les gens passer. Il saluait certains et répondait d'un sourire et d'une poignée de mains les gardes qui venait le félicité pour son nouveau poste. Quelques gardes étaient venu dans l'espoir de se faire engager a un rang plus haut que le leur actuellement. Après tout c'était le moment de tenter la chose. Mais il n'avait pris personne, trop occuper a regarder le soleil, il ne leur parlait presque pas non plus.

Dans les faits il se concentrait à ne pas songer à toutes ces personnes autour de lui qui faisait souffrir les dieux et par le fait même lui aussi. Même s'il n'était pas associé à un domaine et était que le successeur à son père il ressentait cette énergie étrange qui émanait des êtres, ils étaient manipuler ils changeaient l'équilibre. Il devrait agir avant que cela n'aille plus loin. Mais comment? Un combat? En tuant des gens? En obligeant? Comment, il se sentait seule et n'avait pas encore son armée. Mais le mot encore était important. Bientôt il en aurait une, bientôt cela ferait assez longtemps qu'il était sur terre et donnais de l'énergie à son père pour que celui-ci fasse venir une partie de son armée.

Assise à son nouveau bureau, Andrea pensa aux événements des derniers jours. Beaucoup d’encre avait coulé pendant les jours et nuits suivant la soirée où Nokomis avait montré la pierre lunaire à ses nouveaux compagnons. Andrea avait rapidement compris le potentiel de la situation : Nokomis, une étrangère dotée de pouvoirs divin, était venue pour soustraire le peuple de la ville à l’emprise de l’église, et elle avait en quelque jours déjà trouvé de bons alliés pour l’aider dans cette tâche. Il ne faisait aucun doute pour elle que sa venue, ainsi que ses pouvoirs, allaient définitivement avoir un impact sur la ville, et sur l’église.

Elle avait préféré immédiatement couper les ponts entre elle et la nouvelle-venue. Étant une Brimmer, elle savait que beaucoup d’yeux et d’oreilles la suivait sans cesse. Bien sûr, elle connaissait assez la ville pour pouvoir semer les espions un certain temps, comme elle avait fait lors de cette soirée avec la pierre lunaire, mais elle ne pourrait se permettre de « disparaitre » trop souvent, surtout lorsque la tension allait monter, ce qui ne tarderait pas si les choses allaient comme elle le souhaitait.

Premièrement, il était impératif pour elle qu’elle soit au-dessus de tout soupçons, car elle craignait désormais pour sa vie. Elle avait cru participer à un rituel religieux ennuyant, quelques jours auparavant, avant que tout cela ne commence. Elle avait cru que c’était uniquement de la politique, de la parure, mais il n’en était rien… elle avait vu son ancêtre, Samara, et vécu la puissance de l’Unique en personne… Elle aurait voulu s’enfuir, ne plus jamais mettre les pieds dans cette ville de fous… mais elle ne pouvait accepter de laisser derrière elle le fruit de son dur labeur. Sa vie et ses croyances avaient complétement basculés depuis. Elle avait reçu un don de la déesse, ressenti du pouvoir, puis… plus rien. Elle avait été complétement ébahie par la déesse, de sorte que ses souvenirs de sa rencontre restaient encore flous. Y avait-il un lien entre-elles, désormais? Pouvait-elle voir par ses yeux ? Lire dans ses pensées et souvenirs? Son père l’avait rassurée à ce sujet; ses sorts les protégeraient des intrusions et détections… tant que Sainte-Samara n’avait pas de raison de douter de leur loyauté. Si elle venait à user activement de son plein pouvoir contre eux, ses sorts ne lui serait d’aucun secours. Face à ce danger imminent Andrea frissonna de peur… et d’excitation.

Deuxièmement, ses instincts semblaient s’affiner depuis sa rencontre avec Sainte-Samara. Toujours dans l’idée de faire les choses à sa manière, sans compromettre les efforts de Nokomis, ni se compromettre soi-même, elle avait entamé un plan qui la mettrait en position avantageuse. Fine diplomate, et sachant que l’opinion de tous les hauts dirigeants lui était favorable, surtout après l’incident de la bannière brûlé, elle avait demandé d’être promue au poste de Capitaine des Sentinelles, celui qui s’occupait de toute la gestion des gardes de la ville et des murs. La seule personne à qui elle aurait à rendre des comptes, hormis l’église et le conseil, serait son frère, Général des forces armées, qui de toute façon ne s’intéressait pas aux problèmes internes. Bien qu’Andrea ne saisît pas encore pleinement l’ampleur de ses nouveaux dons, elle ressentait intérieurement que cette position sur « l’échiquier » serait des plus efficace pour atteindre ses objectifs, une position à la fois défensive pour elle, mais qui lui permettait de bouger ses pions vers la victoire. Elle obtenu le poste le lendemain, avec un peu d’aide de sa famille.

Andrea avait besoin de comprendre rapidement les ficelles du métier, et de connaitre toutes activité officielle, officieuse, ou clandestine qui s’y produisait.  Sa première décision administrative fut donc de créer un poste de Lieutenant, et fit venir l’ancien Capitaine. Son amertume d’avoir été rétrogradé passa rapidement lorsqu’il se rendit compte qu’il pourrait récupérer un poste où le travail resterait le même, excepté qu’il n’aurait pas à rendre des comptes pour les décisions qui lui serait imposées par sa supérieure. De plus, elle lui promit un salaire égal à son ancien salaire en tant que Capitaine, tout cela à condition de lui dire tout ce qu’elle voulait savoir. Si ses réponses la satisfaisaient, il aurait le poste, et serait à l’abris de toute condamnation pour activité clandestines. Dans le cas contraire, il prendrait une retraite hâtive, et des enquêtes seraient lancées. Il se mit donc à table, donnant des tonnes d’informations utiles à Andrea, alors elle lui donna le poste.  Elle n’avait toutefois aucune façon de savoir s’il ne cachait pas encore certaines choses, mais elle remit ça à plus tard.

Ensuite, elle créa un nouveau poste de Sergent Major et promut son ancien supérieur à ce poste, ce qui lui assura aussi ses bonnes grâces. Évidemment, Caedmon hérita du poste désormais vacant de Sergent, car il était bon combattant et était lui aussi bien vu, pour l’instant. Il serait parfaitement placé pour aider Nokomis à agir sans jamais se faire prendre. Et lorsqu’il sera clair pour l’église que quelqu’un dans les Sentinelles fait fuir des informations, Caedmon ne serait pas immédiatement soupçonné, puisqu’il ne ferait que suivre les instructions du Sergent Major.

Et finalement, elle avait reçu une offre prestigieuse de l’église : devenir la première Inquisitrice de l’Unique, dont le travail serait d’enquêter sur tout incident portant atteinte à l’église, et dont le pouvoir permettre de juger elle-même les contrevenants. Elle eut envie d’accepter ce pouvoir supplémentaire, mais encore une fois, son instinct la guida, et elle décida plutôt de décliner ce poste. Elle leur répondit avec politesse et déférence que ses devoirs ne lui permettraient malheureusement pas de mettre tout le temps nécessaire dans cette noble quête, mais elle leur suggéra une proche cousine, connue pour sa foi, mais qu’elle savait paresseuse et facilement manipulable. Bien entendu, elle leur offrit de l’aider pour l’assister et la conseiller dans son nouveau poste.

Décidemment, elle était dans une très bonne position. Il ne restait plus qu’à attendre que les pions se déplacent.

Se concentrant à nouveau sur les affaires en cours, elle regarda le dossier de l’ancien Capitaine de la garde portuaire qui s’était fait tuer. Elle avait le rapport officiel, et le tueur avait été capturé, mais il y avait quelque chose de louche. Elle décida d’enquêter elle-même, discrètement, afin de voir en qui elle pourrait avoir confiance.

Andrea écrit une missive à Egmont, le nouveau Capitaine des gardes portuaires. Dans les informations qu’elle avait sur lui, il avait refusé des postes généralement convoités en plein cœur de la ville, et elle-même se souvenait de son nom, ayant été décrit comme un excellent combattant. Elle transmit la missive à un courrier, qui dut chercher longuement avant de finalement trouver Egmont dans la ville.

Lorsqu’il reçut la missive, Egmont pu y trouver une invitation à rencontrer Andrea à la caserne près de la haute-ville, afin d’échanger des informations et des félicitations, entre nouveaux capitaines.

*Egmont regarda le jeune messager venir lui porter une missive, une de plus sans doute pour le félicité ou une de plus pour lui demandé un poste de façon subtile ou pas. Il remercia le messager et ouvrit la lettre. Il s'était tromper, c'était en fait une demande de rencontre. Il devrait allez rencontrer cette Brimmer. Il regarda au loin les gens passer soupirant lentement et se dit qu'il ferait mieux de faire cela immédiatement. Après tout, elle avait une réputation, une grande réputation. Il était quand même un peu curieux de la rencontrer. Elle était disait-on très bien placé dans la société.

Il se releva finissant son verre d'une traite, il laissa quelques pièces sur la table et se dirigea vers les quartier de dame Brimmer. Il détestait être entouré de tant de gens qui ne sont pas des croyants des dieux, mais il n'a pas le choix pour le moment. Il doit faire avec ce qu'il a et ce qu'il est devenu.

Arrivant devant les quartiers d'Andréa il laisse un garde le présenter à la jeune femme, devenu capitaine. Il s'incline un peu et lui tends la main afin de lui serrer la main avec fermeté.

-Bonjour Capitaine Brimmer, félicitation pour votre nomination. Votre réputation vous précèdes. Vos faits d'armes sont connues et j'apprécie qu'une personne de votre trempe se retrouve à votre poste. Il était temps qu'une personne mieux préparer à la guerre y soit assis. Sans offense pour votre ancien chef ou encore vous, il n'avait pas la force physique ou mentale de mener une guerre...

Il l'a regarda droit dans les yeux, son regard était froid, dure, mais il dégageait une grande assurance et une grande force aussi. Il semblait savoir quelques chose qu'elle ne savait pas, ou alors qu'elle se doutait, mais il n'était pas allez plus loin dans sa phrase.

-J'espère ne pas vous avoir trop pris au dépourvu en venant immédiatement après la réception de votre message, mais je suis encore en congé pour quelques jours, le temps que mon ancien capitaine ne se fasse enterré dans les... honneurs qui lui sont dût.

Il regarda un peu autour de lui, elle ne s'était sans doute pas encore approprié le bureau, il était encore un peu stérile, quelques affaires avaient commencé à être placé, mais rien de défini, ou alors elle ne s'en souciait guère étant plus occupé à son nouveau poste. Ne pas être attacher aux objets étaient en soi une belle qualité et peut être l'avait elle. Dans tout les cas, cela n'allait pas altérer son poste, sauf si elle était comme son ancien capitaine, avide d'argent et de magouille. Il s'était laisser berner par son ancien capitaine, trop occupée à trouver une solution pour commencer le combat, la guerre qu'il devait faire. Mais sans armées sans ces frères et sœurs tout était différent.

Elle ignorait le temps qu’Egmont mettrait à venir, alors Andrea termina les quelques rapports qu’elle avait sur son bureau. Puis, n’ayant rien de mieux à faire pour le moment, elle alluma d’autres chandelles et ferma les volets, ne voulant pas qu’on l’observe. Elle prit son encrier et la plume que son père lui avait offerte, puis étendit un parchemin vierge sur son bureau austère. Elle y écrit quelques mots magiques que son père lui avait transmis, puis laissa sa plume en contact avec le papier. Plutôt que de créer une tache d’encre, les mots magiques disparurent tout bonnement, puis le parchemin se remplit tout seul de mots jusqu’à former un texte complet. Tenant toujours sa plume sur le papier, elle lut la missive. C’était un message de son père, bien entendu.

Excellente décision. Ta cousine ne leur sera d’aucune utilité sans toi. En attendant, lances-lui un os pour qu’elle ait l’air digne et compétente. Il faut absolument qu’elle soit choisie pour la prochaine Cérémonie. Une fois que ce sera fait, je t’en informerai, et tu pourras la conseiller comme tu l’entends. Après la Cérémonie, je l’étudierai pour mieux comprendre les conséquences de la Cérémonie sur elle, comme sur toi. Continue de me garder au courant de tout développement.

Sans bouger, elle resta longtemps-là à analyser le message, et à penser à ce qu’elle devrait faire pour aider sa cousine. Quand elle fut satisfaite, elle retira la plume du parchemin, et le message disparu complétement. Elle allait écrire à son tour, mais elle fut interrompue par l’arrivée de son invité.

Après que le garde eut présenté Egmont et vice versa, Andreas lui fit signe de les laisser seuls. Ella s’inclina également, puis serra la main de son homologue d’une poigne de fer, signe qu’elle était faite de la même trempe.

-Merci et bonjour de même, Capitaine De Katran. Je vous renvoie les félicitations pour le poste. On dit de vous que vous êtes le meilleur combattant de la garde portuaire, et des plus méritant à ce qu’il parait. Et vous avez raison pour mon prédécesseur, car son manque de jugement lui à couter son poste, bien qu’il me serve aujourd’hui, sur une laisse très courte, avec l’intention de se racheter.

Elle avait un sourire réservé, mais son regard habituellement froid avait trahi son intérêt lorsqu’il parla de guerre. Elle soutint son regard et se demanda s’il parlait de guerre contre le crime ou contre l’Église.

-Ne vous inquiétez pas, je ne vous aurais pas fait venir si je n’avais pas le temps de vous recevoir. Cela dit j’aurais quelques questions à vous poser... Contrairement à bien des gens, vous ne semblez pas rechercher le pouvoir ni la richesse. Vous avez refusé plusieurs fois des promotions, et seule la menace de renvoie vous a convaincu à accepter votre nouveau poste, si je ne m’abuse. Vous ne me paraissez pas être du genre libertin, qui ne prend pas au sérieux ses responsabilité…

Un visage lui venait bien évidemment à l’esprit, lors de cette dernière phrase.

-Et vous ne me semblez particulièrement pieu, non plus... Pourquoi ne pas avoir visé plus haut?

Elle renchérit avec la raison principale pour laquelle elle l’avait fait venir.

-Et, finalement, que savez-vous des activité de votre feu-capitaine?

Il la regarda de la tête au pied, elle ne tournait pas autour du pot, elle était directe et n'avait pas de temps à perdre. Elle avait cette intelligence qu'il lui croyait car elle décelait les petits indices ici et là. Il sourie un peu ce qui était rare, puis retrouva son visage habituel avant de commencer un monologue.

-Vous ne tournez pas autour du pot et je n'ai pas l'intention de faire de même. Pour répondre à votre interrogatoire, non je ne suis pas assez pieux pour vouloir m'élever dans les rangs de la religion de la ville, malgré que les hauts dirigeants le sache j'ai été quand même promus, soit il voit en moi un défi, soit il voit en moi une menace, se sera à vous sans doute de déterminé quelle est la réponse.

Ensuite, je ne visais pas plus haut car il faut savoir quand prendre sa place, n'est-ce pas là tout l'intéret des tactiques? Mais je crois que le moment est venu, du moins, je réalise que je dois le prendre. Qu'importe ce qui arrivera, cela sent la fin de quelque chose et vous le savez tout autant que moi. Ne restera qu'à moi sur ce point de voir de qu'elle façon je vous verrai. Mais je vous sais tout aussi intelligente que forte. Il ne devrait pas y avoir de problème et cela même par votre sang...

Tout comme bon nombre de gens, mon ancien capitaine à fait des choses qui dépassait sa capacité de compréhension, mais le monde n'est pas visible par un homme qui ne désire pas quitter l'arbre pour y voir une foret. Enfin cela lui aura couter la vie et me voilà à sa place, ce qui implique que dans cette vie tout est beaucoup trop calculer, ne trouver vous pas? vous... moi... elle... Vous savez très bien de quoi je parles ne jouer pas les innoncentes avec moi, cela ne vous va pas.

Les réponses d’Egmont ne furent pas celles auxquelles elle s’attendait. Elles confirmaient peu de ces suspicions, mais ajoutaient beaucoup d’autres questions. Quoi qu’il en soit, son instinct lui dit que l’homme devant elle ne devait pas être sous-estimé. Elle ignorait ses motivations, et de qui il recevait ses ordres, ce qui la mit sur la défensive.

Andrea haussa un sourcil sévère aux dernières paroles d’Egmont.

-Je vois…, éluda-t-elle, sans se risquer.

Elle se dirigea derrière son bureau, et se pencha pour examiner brièvement quelques notes qu’elle avait faite plus tôt. Bien qu’ils aient un rang égal, et qu’ils aient autant d’ancienneté l’une que l’autre, elle était décidée à garder le contrôle sur la discussion, bien que les paroles de son interlocuteur l’avaient déstabilisée.

-Laissez-moi d’abord vous soumettre ma théorie sur votre promotion, car c’est de cela que dépends la suite…

Les artefacts ou signes religieux sont présentement permis dans les demeures, tant qu’ils ne sont pas affichés ou vénérés en public. L’église cherche à éliminer toute trace d’autres religions dans la ville, y compris dans les demeures, mais elle ne veut pas se mettre à dos la populace. Elle a donc essayé, il y a quelques temps, de convaincre le conseil de surtaxé graduellement la vente et l’achat de signes religieux païens, afin de limiter la propagation de ceux-ci. Le conseil accepta, puisque l’argent des taxes leur revient, mais ils décidèrent éventuellement de geler les taxes, après des pressions de puissants marchands. En fait, d’une manière un peu surprenante, ces artefacts couteux devirent des objets de luxe parmi les plus riches, et donc la propagation des artefacts ne fut pas du tout ralentie, et risquait même de « corrompre » les personnes les plus puissantes de la cité.

Andrea observa bien Egmont en parlant, prêt à déceler tout indice qui pourrait trahir ses intentions. Elle commença à parler de plus en plus vite.

-L’église décide donc de payer un certain capitaine pour fermer les yeux sur certains vols, en particulier celui d’artefacts païens, puis dissémine l’information à des gens peu scrupuleux. S’en suite une vague de vols audacieux, concernant majoritairement des artefacts païens. Aucun de ces crimes ne fut résolus, et les objets volés ne furent jamais retrouvé… car ils prenaient la mer et étaient revendu ailleurs.

Toujours aux aguets, ne clignant pas des yeux, elle parla sans interruption, et monta le ton, tentant de le faire fléchir.

-Puis, lorsque la taupe meurt, et qu’un changement dans la hiérarchie s’annonce, rien ne va plus! Dans cette position, la meilleure chose à faire est de le remplacer par un homme qui, contrairement à son prédécesseur, sait manier l’épée, et semble n’avoir aucun lien avec l’église - mais qui, si j’en crois mes rapports, n’a jamais tenté d’aller plus loin lorsque son capitaine lui disait de ne pas s’en mêler!

Rendus aux derniers mots accusateurs, le ton avait monté au cri; elle reprit son souffle en s’appuyant des deux mains sur le bureau, les doigts crispés sur du papier, mais ses yeux clairs toujours fixe. Egmont était resté stoïque tout du long, soutenant en tout temps son regard sans broncher, sans même avoir l’air impressionné par ses paroles et son ton. Il répéta son allusion précédente.

- Le capitaine a été entrainer dans quelque chose de plus grand que lui. Plus grand même que vous et moi. Mais l'heure n'était pas encore venue n'ai-je pas raison?

D’un coup, il avait repris le dessus. Andrea crispa ses doigts si forts qu’elle chiffonna ses papiers. Elle n’était pas habituée à ce qu’on lui tienne tête de la sorte. Elle baissa les yeux vers ses notes et serra les dents, marmonnant comme pour elle-même en cherchant frénétiquement dans ce qui restait de ses notes. Elle se ressaisit rapidement, balayant toute ses notes de son bureau, et retournant son attention vers Egmont, et lui fit un sourire – toujours avec les dents serrées. Elle se fia à son instinct et joua le tout pour le tout.

– L’heure est en effet venue, et votre retenue vous a placé exactement au bon endroit, si - Elle - est votre ennemi... Sans faire l’innocente, pouvez-vous éclaircir votre idée? Car si tout est une question de calcul, ne faut-il donc pas seulement calculer plus loin que ses ennemis pour les vaincre? Mais je vous avertis, si vous croyez que cents vallent plus qu'Une, ce sera votre perte, car Elle doit sa puissance aux milliers...

Encore une fois, elle le fixa, avec un sourire en coin, les dents serrées. S'il ne savait pas de quoi elle parlait, il ne saurait quoi répondre... Mais elle se doutait qu'un homme de sa trempe ne serait pas là par hasard.

Il écouta attentivement ce qu'Andrea avait à dire sur son ancêtre, elle donnait la des informations qui lui permettrait de mieux comprendre tout ce qui se passait ou tout ce qui s'était passé. Cela lui permettait aussi de voir qu'il pouvait avoir confiance en elle. Elle se mettait presque à nue devant elle et lui expliquait ce qu'elle devait faire. Puis, elle lui parla de la cérémonie ce qui lui fit froncer les sourcils un peu.

- La description que vous me faites n'est qu'un ''artifice'' que des dieux peuvent faire pour fasciner les gens de votre peuple. Elle l'utilise pour mieux berner votre esprit et vous faire voir qu'Elle est ''importante''. Seulement elle est venu déséquilibrer une balance qui se doit de rester en place pour que justement vous ne perdiez pas ce sentiments de choix.

Il l'a regarda droit dans les yeux heureux de voir qu'elle se reprenait et semblait réellement vouloir allez au bout des choses. Il était temps qu'il lui dise, il s'en ferait une incroyable allier ou alors un redoutable ennemie. Il ne le saurait qu'une fois qu'il lui aurait dit ce qu'il était.

-Je suis Egmont fils de Solem, dieu solaire. Fils d'un chef de guerre parmis les dieux. J'ai la régence d'une armée qui viendra me rejoindre lorsque je le déciderai. Cet armée est en dormance, emprisonner depuis longtemps pour reprendre en force suite à une guerre... Même les dieux hormis mon père ignore que bon nombre de mes frères et sœurs vivent encore attendant de revenir pour ce battre. Nous avons été conçu non pas pour l'amour, mais pour assurer la protection du monde divin ou humain.

Il soutint son regard espérant qu'elle ne fuierait pas.

-Je ne vois qu'une solution possible, et c'est la guerre, il n'est plus temps d'attendre... sauf pour mettre en place le plan. Qu'en dites vous.... c'est un choix que je vous offre qu'ELLE ne vous donnera pas...

Andrea ne fut pas si déçue, car elle ne s’attendait pas vraiment à ce Egmont lui donne des informations précises, non plus qu’elle-même en aurait donné. Si la lumière entière du soleil venait à être éclipsée, cependant, alors la puissance de son armée serait de taille à se battre contre Samarah. Elle prit note mentalement de la limite de temps qu’ils auraient pour l’opération. Son respect pour lui augmenta, voyants comment il s’était bien placé pour ne pas être remarqué, mais pour ne pas être non plus tenu à l’écart. Cependant, elle désirait s’assurer de quelque chose...

Bien, j’ai espoir que vos troupes soit en mesure de vaincre mon ancêtre elle-même, si vous n’exagérez pas leurs prouesses. De notre côté, mon frère est général, et donc en mesure de donner des ordres à l’entièreté de l’armée de cette cité. Cependant, il ne pourra vraisemblablement pas effectuer une manœuvre avec l’entièreté de l’armée sans que cela se sache.
Nous en sommes à régler les petits détails, afin de coordonner les troupes en groupes quasi-indépendant, n’ayant pas contacts entres eux. Ces groupes auront tous des objectifs, sans savoir que l’entièreté de l’armée est mobilisée pour cette même cause. Il restera aussi à nous assurer que toutes les troupes sympathiques à la cause de l’église soit regroupée à part, de sorte qu’aucun d’entre eux ne tente de désobéir aux ordres, ou de prévenir l’église, ou le conseil.

Lorsqu’Egmont parla d’autres enfants comme lui, Andrea resongea à cette rencontre de nuit, avec les autres. Il s’agissait bien de Lunam dont Nokomis avait parler, et elle était en effet d’un avis contraire à eux. Elle se mit à se demander si Caedmon était lui aussi un enfant, après tout. Cela était-il possible? Cela aurait pu expliquer comment il arrivait à la battre au combat, malgré qu’elle s’entrainât beaucoup plus, et qu’elle soit plus éduquée, alors que lui avait tendance à trop festoyer… Elle mit terme à ce cheminement de pensées, car elle savait que ce n’était qu’une excuse. Il n’était pas si difficile à déchiffrer, elle l’aurait bien remarqué si quelque chose clochait à ce point. De plus, elle comprenait clairement aujourd’hui que son avancement au combat était plus lent que Caedmon simplement car elle avait d’autres chats à fouetter, qu’elle pensait sans cesse à ses devoirs et son avenir, et que cela se répercutait sur son habileté, alors que Caedmon, lui pouvait se dévouer entièrement au combat sans autres obligations, ni réflexions autres que le choix de sa taverne pour la soirée… Sentant la frustration monter à nouveau, elle tâcha de ne plus y penser.

Pour ce qui est des autres enfants, je crois en avoir rencontré au moins une qui opère pour ce… Lunam, que vous avez mentionné. Elle a en effet un plan moins direct pour régler la situation, ainsi que des alliés pour y arriver, mais nous avons un accord tacite de ne pas se mettre de bâtons dans les roues. De plus, ce serait bien trop long, c’est maintenant qu’il faut agir, s’écria-t-elle avec certitude.

Parlant de cela, je ne désire pas pendre le temps d’organiser un duel à dix contre un avec n’importe qui, et je préférerais que l’église reste dans l’ombre en ce qui a trait à votre puissance. D’ailleurs, si vous pouvez ressentir la présence d’autres enfants, qui nous dit que Samarah ne pourrait pas, elle aussi, la détecter? Si je ne m’abuse, ce risque pourrait être encore plus grand si vous employez votre puissance au maximum, juste pour satisfaire ma curiosité.

Le ton d’Andrea montrait bien qu’elle n’avait pas l’intention d’en rester là. Elle sourit en se levant de son siège, et traversa la pièce pour barrer porte à clé. Se retournant, elle dégaina son épée, et se positionnât près du milieu de la pièce.

Permet moi tout de même de te mettre au défi; si tu es aussi fort que tu le prétends, tu n’aura donc aucun problème à me battre au combat en utilisant une fraction de ta puissance, et ce sans perdre ton souffle... à moins que tu n’ai peur de lever la main sur une femme? , insinua-t-elle sournoisement, en position de combat.

Andrea se mit en position, puis démarra la dance quand Egmont se mit en position. Elle tourna un peu au tour de lui, testant ses défenses, mais fut déconcertée que celui-ci ne semblait pas prendre d’initiative, ni même dégainer son épée. Elle passa à l’attaque avec des attaques courtes, ne souhaitant pas le blesser, ni trop s’exposer, mais il se contenta d’éviter les coups.
Lorsqu’Andrea comprit qu’il n’avait pas l’intention d’attaquer, elle fulmina et multiplia les frappes, mais aucune ne fit mouche. Elle devint alors plus agressive, bougeant de façon à mettre Egmont dans une position où il n’aurait pas l’espace nécessaire pour esquiver.

-Pourquoi avoir choisis de trahir?
Notre survie à tous est en péril. Elle ne nous laisse pas le choix de la trahir, car qui pourrait la défier autrement? D’ailleurs, c’est Elle qui trahit sa famille, et le monde, même, car elle le ruinera par sa folie!

Grâce au manque d’espace dans la pièce, Andrea finit par mener les esquives d’Egmont vers un coin. Il ne pourrait éviter son attaque désespérée sans la repousser ou la faire trébucher… mais il ne fit que dégainer son épée. L’acier frappa l’acier, forçant Andrea à reculer sous l’impact de sa propre attaque.

Egmont repris sa place au milieu de la pièce, mais encore une fois, il n’attaquait pas. Andrea sourit, et reprit sa concentration, puis se mit à effectuer des attaques moins retenues, plus précises, plus rapides, sans jamais le quitter des yeux. Le défoulement lui faisait un bien fou, et il sembla à Egmont qu’elle s’améliorait rapidement. Comme en trance, elle répondit aux questions sans perdre d’élan à l’épée.  

-Pourquoi entrainer votre frère?
Mon frère serait d’accord avec nous, s’il était au courant. Mon père a jugé qu’il fallait que le moins de gens possible ne connaisse son plan, pour que le secret ne s’ébruite pas. Nous employons déjà des protections pour ne pas qu’Elle n’apprenne la vérité par magie, mais il faut de l’aptitude en magie pour cela soit efficace, et mon frère n’en n’a pas.

Andrea améliora ses attaques, usant de feintes, ou essayant de glisser son épée è l’intérieur des parades d’Egmont, mais à chaque fois, il ne tombait pas dans le panneau. Il attendait au bon moment, ne faisait pas de gestes inutiles, et il déviait facilement l’épée d’Andrea d’un mouvement de poignet, de sorte qu’elle n’arrivait pas à le faire reculer du tout.

-Pourquoi risquer de tout perdre ce que vous connaissez?
Nous allons définitivement tout perdre si nous ne faisons rien! Le risque est moindre en agissant, même s’il reste toujours présent.

Concentrée, Andrea augmenta encore le rythme de ses attaques, ajoutant encore un niveau de complexité. Certaines attaques arrivaient à des angles si étranges que les parades d’Egmont atteignaient les limites de flexions de son poignet. Elle semblait faire par exprès pour trouver une faille dans sa défense, jouant là où Egmont ne pouvait pas physiquement bouger son épée pour dévier les glissements de parades. Mais lorsqu’enfin arriva une attaque qui passa la parade d’Egmont, celui si la rattrapa avec vitesse avant qu’elle ne l’atteigne.

-Pourquoi choisir la trahison au chemin héroique de Samarah?
Le chemin héroïque de Samarah? Est-ce comme ça que tu le vois? Un monde où une seule et unique déesse fait la pluie et le beau temps ?! Ça ne peut pas être si facile, même si elle y arrivait! Comment pourrait-elle contrôler les déviants? Les meurtriers, les voleurs? Va-t-elle tuer tous ceux qui refusent de l’écouter? Va-t-elle manipuler nos esprits pour que jamais nous ne faisions quoi que ce soit d’interdit ?! Nous serions tous comme des oiseaux dans une cage, protégés et nourris, mais sans liberté!

Un éclat malsain passa dans les yeux d’Andrea, elle ne jouait plus. Avec un gémissement de haine, elle fit un enchainement rapidement de coups puissants. Sa lame s’ébrécha à chaque fois qu’elle frappa la garde impassible d’Egmont.
Elle refit une attaque basse à angle étrange, mais même au bout des limites de son poignet, elle ne parvint pas à briser sa garde par la force. Andrea se tourna agilement, presque majestueusement, en retirant son épée. Du côté qu’Egmont ne voyait pas, Andrea tira une dague de sa ceinture, puis fini de tourner sur elle-même en estoquant sa dague vers le ventre d’Egmont, en coup sournois. Celui-ci paria la dague sans problème, mais Andrea tenta de forcer l’épée d’Egmont vers le bas, alors que l’épée d’Andréa arrivait directement d’au-dessus de sa tête, hors du champ de vision.

Egmont avait reculé instinctivement, par expérience, mais elle avait avancé aussi, et pour ne pas la blesser, il n’eut d’autre choix que de parier à une vitesse surhumaine. Andrea échappa sa dague, et son épée se brisa sur l’épée d’Egmont, et la pointe d’acier resonnant sur le plancher derrière lui.
Andrea resta figée un moment, réalisant ce qu’elle venait de faire, comme si sa propre attaque la surprenait, ou bien étais-ce la vitesse d’Egmont qui l’étonnait à se point. Elle baissa les armes, incapable de le toucher, et réalisant soudainement qu’elle était à bout de souffle et en sueur.

-Pourquoi maintenant?

Parce que nous manquons de temps. Les choses avancent rapidement, et Elle va bientôt atteindre le sommet de sa puissance. Si nous attendons plus longtemps, il sera trop tard.

Andrea reprit son souffle, mit ce qu’il restait de son épée sur le bureau, rangea sa dague, et s’essuya le front. Ses bras et ses poignets lui faisait mal, elle était allée trop loin. En combat, ce genre d’agressivité lui aurait coûté cher. Pour oublier sa douleur et sa honte de s’être laissée emportée, elle s’expliqua un peu plus à Egmont.

Mon père est arrivé à s’entretenir avec Elle… pas la déesse, mais Samarah Brimmer, la matriarche de ma famille, ou du moins, ce qui reste de sa volonté humaine. Elle lui a expliquer ce qu’elle allait faire… et ce que nous tous devions faire pour atteindre son but.
Mon père n’est pas le premier de notre famille, depuis le temps, à lui expliquer que son pouvoir est instable, que si elle l’utilise pour changer les règles de notre monde, elle pourrait causer des dégâts inimaginables à la moindre erreur, à la moindre perte de contrôle.
Mais elle a perdu la raison… elle a une foi inébranlable envers ses pouvoirs, et elle s’attend à ce que la famille Brimmer lui obéisse au doigt et à l’œil. Elle a réussi à garder tout ce pouvoir et rester en vie car elle est déterminée à atteindre son but, et ceux qui la défient ouvertement en ont payé le prix.

Accomplissant la danse, sans même réellement y pensée. Combattant tout en se concentrant d'avantage sur les réponses, il comprenait l'ampleur de ce que les dieux avaient fait. De ce que son père avait fait. Les dieux les avaient en quelques sortes abandonné, jamais cette femme n'aurais dû en arriver là. Et lui, était resté trop longtemps dans l'innaction. Il avait lui même commis des erreurs, il était en effet temps. Temps de changé les choses.

Il rangea son arme une fois le combat terminé, nullement épuisé mais surtout amusé, elle était une réelle adversaire, une bonne combattante et une excellente meneuse. Elle était intelligente et suffisamment borné pour mener a bien des missions que bien d'autres abandonnerait.

-Parfait, vous avez tout à fait raison, il est temps, temps de bouger, temps de réparer ce qui a été brisé. Temps d'apprendre de nos erreurs du passé afin de ne pas recommencer.

Il replaça ses cheveux qui s'était quelque peu décoiffer pendant le combat, mais c'était bien plus pour lui permettre de réfléchir que par vanité. Il finit sa réflexion en massant un peu sa barbe sur son menton et sourie

-Mon armée sera là, il est temps, il faut déterminé quand et ou. Vous serez celle qui m'aidera à accomplir la volonté de mon père et je serez celui qui vous donnera la force nécessaire à accomplir aussi votre volonté. Sachez qu'à partir de maintenant, je répondrai au mieux à vos questions, prenez le soin de choisir celle-ci car trop savoir est parfois un ennemie et ne pas savoir peut l'être encore plus, mais j'ai confiance en votre sagesse.

Il lui sourit, pour lui C'était claire, un pacte entre divinité et humain venait de se faire et Andrea Brimmer serait la porte parole de celui-ci. Pour beaucoup cela serait trop, mais elle avait la force de caractère, de coeur et d'âme de réussir se rôle

-Il est temps de semer le doute dans le coeur des hommes...il faut qu'ils voient qu'ELLE n'est pas inatteignable. Il est temps de vous redonner votre passé et votre vie.

Il l'a regarda un long moment, un moment de trop sans doute, s'en était presque malaisant au vu du grand silence que cela apporta, mais il n'en fit pas grand cas et repris la parole.

-J'ai brisé ton épée, il va donc de soit que tu te dois d'en avoir une nouvelle, Voici Ignis Solaris... il s'agit de l'épée du choisi.

Il avanca sa main devant lui et une épée sembla en sortir, elle brillait comme si elle venait tout juste d'être forgé, aucune marque, aucune bosse, elle était parfaitement, parfaite. Sa lame, droit et fière était attacher a une garde faisant pensée à des nuages, le pommeau fait d'or était sculpté en forme de soleil, un coup de celui-ci devait faire terriblement mal.

-Lorsque tu diras Ignis Solaris, en levant cette épée vers le ciel, un grand rayons de lumière en sortira pour aveugler des ennemies, porte la en combat, bat toi avec et jamais elle ne sera entaillé, mais doute de ce que tu fais, doute de ton chemin et elle commencera a se détruire jusqu'à disparaitre... elle sera la clef de notre réussite, de notre accord...