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C'est là que tout commence, une fois que votre vie au sein du royaume divin familial se termine.
 
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 Le murmure d'un temps ancien

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Paul-Émile De Norac

Paul-Émile De Norac


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MessageSujet: Le murmure d'un temps ancien   Le murmure d'un temps ancien Icon_minitimeSam 6 Oct - 14:19

La nuit était tombé et les étoiles commençaient à poindre dans le ciel ici et là. Ce n'était pas sa première nuit à faire rêver les gens, mais cela ne faisait guère plus, que quelques semaines. En effet Paul-Émile était de retour depuis environs 3 semaines. Venant d'une famille marchande noble, la famille Norac, il avait eu la chance de voyager beaucoup et d'avoir reçu des enseignements d'un peu partout. Ayant eu lors de ces voyages la piqûre pour l'histoire, les contes, les légendes, et surtout les troubadours, les bardes, il s'était spécialisé la dedans.

Toutefois étant quand même le troisième fils de Norac, il avait à faire ces preuves dans la famille, il devait prouver qu'il avait sa place. Alors pour jumeler son métier à sa passion il avait su développer le marché familial en apportant une branche de vente d'objet historique et huppé. Donc de jour, il vendait sa marchandise ou alors prenait les commandes et de soir, il venait vivre dans le quartier des arts afin de chanter des histoires du passé. C'était la raison pourquoi il n'avait pas réellement annoncer son retour. La plupart de ces anciens amis, d'avant son départ de 3 ans, ne comprendrait sans doute pas son choix de venir dans ce quartier et de se produire le soir.

Paul-Émile avait toutefois su se faire un bon public, qui venait l'écouter soir après soir, pour toutes ses chansons, ces contes et ses légendes. Certains étaient vrai, d'autre n'était en fait que des inventions, mais jamais il n'avouait lesquelles l'étaient ou pas.

Un petit sourire sur les lèvres, il avança lentement parmi la foule qui l'attendais déjà, il soutint le regard des dames qui l'admirait, appréciant cela et pris son instrument pour entamer un conte qu'il adorait. Il ne le chantait pas, mais le contait, usant de son instruments pour soutenir l'attention des gens. Il aimait capter l'attention des gens qui l'écoutait avec attention et parfois même narguer les gardes qui le trouvait parfois limite sur son ''interprétation'' du monde qui laissait croire que l'unique n'était pas le créateur de toutes choses.



Il y a bien longtemps, avant que les hommes n'arrivent, les arbres étaient capables de parler. Le bruissement de leurs feuilles était leur langage calme et reposant. Lorsqu'ils agitaient leurs branches en tous sens dans le vent violent, leurs paroles étaient des discours pleins de courage ou remplis de peur.

La forêt était peuplée d'une multitude d'arbres de toutes sortes. L'érable laissait couler sa sève sucrée pour les oiseaux assoiffés. Un grand nombre d'oiseaux nichaient dans ses branches. Les merles venaient déposer leurs petits œufs bleus dans des nids bien installés. L'érable les protégeait du vent et de la pluie, toujours prêt à rendre service. Il était respecté aux alentours.

Pas bien loin de lui, un orme élevait ses longues branches vers le ciel. L'orme aimait le soleil et chacune de ses branches s'élançaient vers ses rayons. Les orioles, des oiseaux ressemblant aux rouges gorge mais en plus petit construisaient leurs nids balançoires dans sa ramure sachant qu'ils se trouvaient à l'abri dans les hauteurs.

Plus loin encore, le thuya offrait durant l'hiver l'hébergement à des familles entières d'oiseaux. Lorsque le froid faisait rage, le thuya refermait ses épaisses branches sur eux et les gardait bien au chaud. Les oiseaux étaient si confortablement installés qu'ils mettaient du temps, le printemps venu, à quitter leurs logis dans le thuya.

Le bouleau se tenait à peu de distance. Il était mince et élégant et son écorce douce et blanche le distinguait des autres. Ses bras souples et gracieux s'agitaient à la moindre brise. Au printemps, ses feuilles vert tendre étaient si fines qu'elles laissaient passer la lumière du soleil au travers.
Quand les hommes arrivèrent dans ces lieux, ils se servirent de l'écorce du bouleau pour fabriquer des canots, des maisons et même les récipients dans lesquels ils cuisaient leurs aliments.

Mais il arriva un jour que le bouleau, à cause de sa beauté, se mit à mépriser tout le monde.
Le grand pin était le roi de la forêt. C'est à lui que chaque arbre devait faire un salut en courbant la tête un peu comme on manifeste son obéissance au roi. Et ce roi était le plus grand, le plus majestueux, le plus droit de tous les arbres de la forêt. En plus de sa taille, sa magnifique vêture vert foncé assurait son autorité.

Un jour d'été, la forêt resplendissait des parfums et des couleurs de milliers de fleurs et un éclatant tapis de mousse recouvrait les coins ombragés du sol. Une quantité d'oiseaux, des gros, des petits, des bleus, des gris, des jaunes et des rouges, n'arrêtaient pas de chanter. Les arbres bougeaient doucement et agitaient leurs feuilles qui étaient des rires et des gais murmures de contentement. L'érable remarqua que le bouleau ne participait pas à cette réjouissance collective.

- Es-tu malade, bouleau ? demanda le gentil érable.

- Pas du tout, répondit le bouleau en agitant ses branches de façon brusque. Je ne me suis jamais si bien senti. Mais pourquoi donc devrais-je me joindre à vous qui êtes si ordinaires ?

L'érable, surpris de cette réponse, se dit que le roi grand pin ne serait pas content d'entendre de telles paroles. Car la première tâche de Grand Pin était de faire respecter l'harmonie parmi ses sujets.

- Tais-toi ! dirent les arbres au bouleau. Si le grand pin t'entend...

Tous les arbres étaient très solidaires les uns des autres comme le sont les frères et les sœurs qui s'entraident. Seul, le bouleau refusait l'amitié de ses compagnons. Il se mit à agiter ses branches avec mépris et déclara :

- Je me fiche bien du roi. Je suis le plus beau de tous les arbres de la forêt et dorénavant je refuserai de courber la tête pour le saluer !

Le grand pin, qui s'était assoupi, s'éveilla tout d'un coup en entendant son nom. Il secoua ses fines aiguilles pour les remettre en place et s'étira, s'étira en redressant son long corps.

- Bouleau, que viens-tu de dire ? lança-t-il.

Tous les arbres se mirent à trembler car ils se doutaient bien que la colère grondait dans le cœur du grand pin. Mais le bouleau ne semblait nullement craindre sa colère. Il étala ses branches avec dédain, les agita dans un sens et dans l'autre et dit d'un ton hautain :

- Je ne vais plus vous saluer, grand pin. Je suis le plus bel arbre de la forêt, plus beau que tous les autres, plus beau même que vous !

Le grand pin se fâcha. Ses bras se mirent à s'agiter bruyamment. Et tous les arbres attendirent dans le plus grand silence la suite des événements.

- Bouleau, lança le roi pin, tu es devenu vaniteux ! Je vais t'apprendre une leçon que tu n'oublieras jamais.

Le grand pin se pencha en direction du bouleau et frappa sa tendre écorce de toutes ses forces. Ses aiguilles lacérèrent la douce peau blanche du bouleau.
Enfin, il dit :

- Que tous apprennent par toi, bouleau, que l'orgueil et la vanité sont mauvais.

Depuis ce jour, l'écorce de Bouleau est marquée de fines cicatrices noires. C'est le prix qu'il dut payer pour sa vanité. Tous les membres de sa famille, sans exception, ont gardé, marquée dans leur peau, la trace de la colère du roi grand pin.
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Nokomis
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MessageSujet: Re: Le murmure d'un temps ancien   Le murmure d'un temps ancien Icon_minitimeJeu 1 Nov - 18:28

Reconnaissant là l'arriver d'un élu dans ce nouveau monde, Nokomis préféra ne pas interférer dans ce qui se passait sous ces yeux. Ressentant un peu de déception face au fait qu'il n'était pas un élu de la nuit, elle ne se laissa pas allez à de sombre pensées puisque, de toute évidence, elle aurait un nouvel allié en la personne de Caedmon. Elle pourrait enfin lui révéler ce qu'elle avait à dire sans se sentir coupable de le faire, ou en craindre les conséquences. Il avait fait un choix, un choix risquer mais un bon. Seulement comprenait-il toute l'ampleur de ce qu'il venait d'accepter? Elle devrait sans doute lui laisser un temps, un certains temps afin de comprendre et de s'adapter. Les humains avaient parfois de la difficulté à gérer les gros changements, ce qui était ironique. Après tout, les humains avaient été créer sans immortalités, ce qui faisaient d'eux des spécialistes du changement, ce qui faisaient d'eux aussi, les mieux placés pour aider les dieux à allez vite, dans leur tentative de reprendre le contrôle sur ce qu'ils avaient perdu. 

Nokomis perdu un peu dans ces pensées secoua légèrement la tête afin d'assister à sa ''nouvelle'' naissance. C'était là un rite qu'elle ne connaissait pas, qu'elle n'avait jamais eu l'occasion d'espionner de là haut. Sans doute cela avait toujours lieu dans un lieu comme celui-ci, un lieu caché de tout afin que personne ne puisse déranger ou interférer. 

Regardant le renouveau de la vie de Caedmon elle lui fit un sourire franc en le voyant, son visage semblait soulager, libérer d'une sorte de fardeau, elle se sentait plus libre d'être elle-même maintenant. Alors même qu'elle se sentait mieux, un tremblement se ressentie, Caedmon la somma de partir, la poussant dans le corridor de pierre, qui pendant un instant parrue des plus interminable, ils réussirent toutefois à en sortir.

Le père de Caedmon, Sigmund semblait tout simplement ne pas avoir vu le trou, ne pas avoir souvenir de ce qui s'était passer. Seule sans doute, le traître, était au courant de ce qui était arriver. Il faudrait qu'elle garde un œil sur ce danger qui n'en devenait que plus grand. Il serait a vérifier comment il traiterait la demande. La famille Allingwyrd était-elle en danger? Serait-il perçu comme des traître? Ferait-il trainer dans la boue le nom de cet homme? Tout était possible. Elle devrait en parler à Caedmon.

Nokomis regarda le mur derrière elle, fermer sans doute à jamais, ayant servie pour ce qui devait être fait. Elle pouvait se tromper, mais ne serait pas étonner qu'il n'était qu'à usage unique. La grande prêtresse, la porteuse de la dernière magie de son dieu, semblait avoir périe dans le feu de la renaissance de son élu.

Un sourire apparue, un peu en coin, sur le visage de la jeune déesse. Cet humain était dépasser par les évênements et n'était réellement pas prêt à en entendre d'autre. La longue, presque interminable gorgé d'alcool qu'il venait de prendre le prouvait. Prenant la bouteille à son tour, elle lacha un petit rire avant d'en prendre une gorgée qu'elle trouva agréable. Elle aimait le bon goût des bonnes choses comme cet alcool.


-Merci mon ami...


Elle lui donna une petite tappe dans le dos et le poussa à monter les marches. Il avait besoin de ce changer les idées, il avait besoin d'allez ailleurs afin de pouvoir prendre le temps de passer, d'oublier ce qui était arriver. Elle salua la mère de son ami, qui ne tenait presque plus en place, heureuse de voir son fils enfin sortir avec une femme, qui sait, cela allait peut être mener à tellement plus, plus tard. Elle avait bien hâte de voir cela.

Nokomis envoya la main à la mère de Caedmon et forca celui-ci à sortir avec elle afin d'allez rejoindre le cartier des arts. Elle ne dit pas grand chose à son ami, le laissant digérer tout ce qu'il avait entendu et vu aujourd'hui. Elle marchait dans la ville comme si elle l'avait toujours connu, elle entra dans le quartier, border par deux immenses drapeau de l'unique ce qui l'a fit grogner un peu.

-Allons viens, je connais un endroit sympathique d'où l'ont pourra voir et entendre a peu près tout le monde qui pratique dans la rue.

Elle le traina donc jusqu'à un petit établissement appeler ''À la bonne humeur''. C'était une sorte de petit bar à moitié dans la rue à moitié dans un bâtiment. Elle prit une table sur le bord de la rue, en coin et s'y assoya, elle leur commanda immédiatement deux boissons et regarda son ami.

-Ce soir, laissons de coté tout ce qui est arrivé, buvons, amusons nous et surtout, laissons notre esprit de coté un instant. Je pense que c'est ce que tu as besoin non?
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MessageSujet: Re: Le murmure d'un temps ancien   Le murmure d'un temps ancien Icon_minitimeDim 4 Nov - 18:12

Caedmon reprit la bouteille et en but une dernière petite gorgée, avant de la remettre à sa place. La chaleur de l’alcool lui fit du bien et l’aida à oublier la douleur et la détresse ressenties plus tôt. Après être remonté, il resta silencieux pendant quelque temps, et dit tout juste au revoir à sa mère avant de quitter le domicile avec Nokomis. Sa mère ne lui reprocha pas, se disant avec espoir que l’amour devait le distraire.

Il se laissa guider par Nokomis, se remémorant les derniers évènements. Il avait découvert une partie du secret perdu de son héritage, avait accepté le fardeau d’une quête divine, avait fait confiance à la grande prêtresse de Viridis, et s’était senti trahi par elle. Puis, il avait connu la faiblesse, la souffrance, et la mort, si ce n’est que pendant quelques instants.

Ensuite, il avait face à son dieu et il s’était révélé à lui… Aucune image, aucune parole, ni aucune proclamation divine ne lui revenaient de ces quelques instants, juste l’intime conviction que cela s’était bel et bien produit, et que ça avait définitivement altéré sa vision du monde.

Finalement, il était revenu à lui, à genoux dans la pièce, avec pour seule certitude qu’il devait évacuer immédiatement. À présent, il ne lui restait que les paroles de la grande prêtresse pour le guider. Il médita un moment sur ces paroles, tout en marchant et en observant les alentours. Pour l’instant, rester incognito et en apprendre plus sur l’histoire et les dieux. Andrea avait mentionné des livres sur le sujet.

Il redécouvrait la ville qu’il avait toujours connue sous un nouvel angle. Il voyait plus clair maintenant, et remarquait plus facilement les détails qui définissaient le règne de l’Unique sur cette cité. L’omniprésence des symboles de l’Unique et la censure des autres dieux, la qualité de vie inégale entre les citoyens et les aristocrates religieux ou nobles, la corruption parmi les autorités… Il évitait d’y penser auparavant, ne voulant voir que le bon côté des choses, mais aujourd’hui tout cela lui sautait aux yeux. Serait-ce possible de leur faire voir la raison, à tous, et de changer les choses? N’auraient-ils d’autre choix que d’utiliser la force? La tâche qu’ils avaient à accomplir lui semblait monumentale, et ils auraient certes besoin d’aide. Pour l’instant, ils devaient en apprendre plus pour savoir quelle direction prendre. Il continua de suivre Nokomis.

Ils étaient arrivés à la terrasse, alors que Caedmon avait à peine remarqué qu’ils étaient entrés dans le quartier des spectacles jusque-là. Le beau temps était revenu, et les étoiles étaient légèrement visibles entre les toits. Les musiciens, les danseurs, et les citoyens remettaient graduellement le nez dehors, ce qui fait que les rues n’étaient pas trop achalandées pour l’instant. De nombreux touristes n’étaient pas encore retournés chez eux après le festival, alors l’ambiance était toujours à la fête. Caedmon mit de côté ses préoccupations.


-Oui, tu as raison Nokomis. J’en ai grandement besoin. Amusons-nous!

De leur table, ils purent écouter différents bardes jouer et chanter, et ils purent voir d’habiles danseuses effectuer des danses compliquées, ainsi que d’autres artistes aux tours d’habilités surprenants. Il y eut même un cracheur de feu, de passage. Aussitôt leurs boissons arrivées, Caedmon en commanda deux autres.

Un marchand passa dans la rue avec un petit kiosque à roulette. Il offrait saucisses, fromages, pain et fruits frais. Caedmon le héla et lui acheta une miche de pain frais et une rondelle de fromage frais, qu’il coupa au couteau.
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Nokomis
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MessageSujet: Re: Le murmure d'un temps ancien   Le murmure d'un temps ancien Icon_minitimeMar 6 Nov - 23:25

Nokomis regarda son verre et fit rouler un peu le liquide qui s'y trouvait. La nécessité de boire n'était pas présente pour elle, mais son ami semblait en avoir besoin. Peut-être avait-il besoin de s'engourdir les pensées afin de ne pas vivre immédiatement les conséquences de ces choix. Finissant de regarder son alcool, Nokomis le but d'une traite, d'autant plus que Caedmont en avait déjà commander deux autres.

Faisant apparaître plusieurs pièces dans sa main, elle les glissa dans la main du serveur qui venait leur servir deux verres de plus.

-Assurez vous que JAMAIS nos verres soit vide, il y a bien assez pour une soirée arrosé, et bien assez pour couvrir votre service. Cet homme et moi-même désirons faire la fête, ce soir c'est notre soir, alors... servez nous que votre meilleur alcool!

Le serveur regarda l'argent dans sa main, ces yeux devinrent rond, il n'avait jamais réellement tenue cette somme dans ces mains. Il se dépêcha de partir pour allez chercher l'alcool de la meilleure qualité qu'il avait. Il revint en un temps record avec une bouteille poussiéreuse et deux verres. Il s'inclina devant eux et s'en alla, ne voulant pas les déranger.

- Tu vois, quand on demande, on a tous ce qu'on veux, ce soir, on boit, on boit la meilleur alcool et on fête la vie, on fête notre amitié, on fête pour fêter! Je te paris que je supporte l'alcool bien plus que tu ne le peux!

Elle commença son nouveau verre après l'avoir lever bien haut. Il était vraiment délicieux, le goût lui plaisait, bien plus que les deux premiers verres. Elle regarda Caedmon et lui fit un grand sourire.

-Merci de ta présence et … surtout de m'avoir défendu l'autre nuit. Je fais parfois des bêtises sur l'impulsion du moment, même moi je ne suis pas parfaite, en fait personne ne l'est, humain ou pas. Une chose que j'apprécie vraiment quand je viens ici, c'est les amitiés naissante qui se passe... mais c'est aussi souvent le plus dur. De là ou je viens... on vie plus longtemps... parfois trop.Mais ce n'est pas le moment de parler de cela... c'est le temps de boire il me semble?
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Andrea Brimmer

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MessageSujet: Re: Le murmure d'un temps ancien   Le murmure d'un temps ancien Icon_minitimeDim 18 Nov - 18:40

Distrait, Caedmon aperçut les pièces qu’offrit sans retenue Nokomis, et ne mit qu’un instant pour s’apercevoir que rien de logique ne pouvait l’expliquer. Il comprit que cela ne devait pas le surprendre. Après ce qu’il avait vu et vécu, il savait désormais que son amie était bien plus que ce qu’elle semblait être. Et maintenant, lui non plus, vraisemblablement.

Il sourit à Nokomis et porta un toast en levant son verre.

-À la vie et à l’amitié!

Après avoir trinqué avec Nokomis, il prit un peu plus le temps de savourer la boisson cette fois-ci.

-De rien, je n’ai fait que ce que je pensais être juste.

Caedmon vit sa curiosité revenir lorsqu’elle parlait d’amitiés naissantes… et passées, mais il savait que ce n’était ni le temps ni l’endroit pour discuter de cela.

-Tu as raison; gardons ça pour plus tard et fêtons!

La soirée avança, et après plusieurs consommations, se sentait mieux. Andrea finit par les trouver et rejoignit leur table. Sous les lumières chaudes des chandelles et des torches, son apparence semblait plus colorée, et moins austère que lorsqu’ils l’avaient vu plus tôt. Elle s’était peignée rapidement, et portait une robe rouge courte avec des pantalons et des bottes de cuir. Ses habits étaient visiblement d’excellente qualité, mais servaient plus à tenir au chaud et au sec que d’impressionner la galerie. Caedmon la salua et l’invita à s’asseoir.

-Pardonnez mon retard, on m’a imposé une réunion imprévue avec le clergé.

Caedmon remplit un troisième verre et le tendit à sa coéquipière. Andrea le fixa d’un air douteux

-Ne t’inquiète pas, nous avons de quoi te faire oublier tes problèmes pour la soirée!

Elle retint sa colère et lui prit le verre abruptement. Elle le vida d’un trait, ne pouvant retenir une grimace. Elle en aurait besoin pour endurer le laisser-aller de son coéquipier
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Paul-Émile De Norac

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MessageSujet: Re: Le murmure d'un temps ancien   Le murmure d'un temps ancien Icon_minitimeLun 26 Nov - 20:06

Avançant lentement, son instrument de musique en bandoulière dans son dos, Paul-Émile s'incrusta à la table des trois sans demander la permission. Il avait dans son passé bien connue Andrea, venant d'une famille noble marchande, mais il avait perdu contacte, surtout depuis qu'il avait pris la voie des arts, la voix du barde.

-Il me semble reconnaitre à cette table des gens que je connais, un garde que trop connue pour être toujours dans l'ombre d'une magnifique demoiselle, la gente demoiselle Brimmer, si l'ont m'avait prédit que je vous reverrais ce soir à l'une de ces tables... Je suis heureux de vous voir.

Il n'attendit pas de réponse, que se soit positif ou négatif, il n'avait pas l'intention de quitter la place, il avait vu de loin une chose très intéressante, un symbole, sur le poignet de Nokomis, un symbole qui était sous forme de tatouage. Il regardait cela avec émerveillement.

-Ma foi, je vous jure que ce soir, je sortirai d'ici avec plein d'histoire! Je n'ai pas l'intention de partir, de un, je veux toute votre vie mon amie, si je puis encore vous appeler ainsi ma chère, je veux tout connaitre de vos faits d'arme j'en entends parler de plus en plus. Pour le moment sa parle dans les rues, sa parle de vous ma chère, on raconte que vous êtes dans les meilleures! Si ce n'était de votre ami... cet homme qui vie dans votre ombre, vous seriez sans doute beaucoup plus loin... mais lui, n'a pas cette corde que vous vous avez... enfin... parler moi de vous mes amis, je cherche de nouvelle épopée à parler et je sens que vous allez m'apporter un bon public...

De deux... car je n'étais encore qu'à un, je veux connaitre l'histoire de ce tatouage, mais je me doute que devant des gardes vous ne voudrez pas m'en parler... à moins que j'ai déjà trop parler...j'en suis désolé si c'est le cas...

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Nokomis
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MessageSujet: Re: Le murmure d'un temps ancien   Le murmure d'un temps ancien Icon_minitimeLun 26 Nov - 20:22

Nokomis regarda son verre, il était à présent vide, elle s'en servit un autre, et le vida d'un trait, elle ne semblait pas affecter par le goût de l'alcool, ni même par sa teneur en alcool, mais elle aimait cette sensation de chaud qui descendait le long de sa gorge. Elle regarda l'homme, le ménestrel, le barde, cet homme venir à leur table, sans même y être invité. Cela l'amusa au début, elle l'écouta parler lourdement à la coéquipière de son ami et cela la fit même rire un peu. Mais lorsqu'il parla de son tatouage devant elle, devant cette femme, elle se dit qu'il avait peut-être trop parler.

-Je ne crois pas que cela intéressera dame Brimmer, ce n'est pas dans ces intérêts du moment... mais je vous en parlerai volontier lorsque nous ne serons plus que nous, car cela est sans grand intérêt pour des gens avec la... volonté de cette dame.

Elle sourie un peu tentant de dévier légèrement le sujet, elle regarda Caedmon, puis le barde à tour de rôle. Elle devait faire parler Andrea, c'était sans doute la meilleure solution.

-Dame Andrea, vous connaissez donc ce barde? c'est fantastique, vous pourrez vous faire compter les légendes de ce monde comme personne. C'est une chance, de plus peut être un informateur important pour vous. Il a des yeux et des oreilles partout...
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MessageSujet: Re: Le murmure d'un temps ancien   Le murmure d'un temps ancien Icon_minitimeSam 1 Déc - 15:14

Andrea mit quelques secondes à reconnaître le nouveau venu, et le salua alors qu’il se mettait déjà à l’aise.

-Tiens donc, si ce n’est pas Paul-Émile, le plus jeune fils du richissime De Norac, enfin revenu au bercail après, quoi, trois ans?

Andrea lui fit les salutations d’usage. Ensuite, lorsque le barde questionna Nokomis sur son tatouage, Andrea répondit à Nokomis.

-Nokomis, et si on laissait tomber le « dame », pour ce soir? En retour, je promets de ne pas juger pas tes croyances, et les origines de ton tatouage, si c’est ce qui te tracasse.

Elle semblait sincère, et plus détendue qu’à l’habitude. Caedmon, de son côté, n’était pas du tout irrité par ce que le barde avait dit à son sujet ; il ne se préoccupait guère de sa réputation, et il devait même admettre que cela l’amusait de laisser son ambitieuse coéquipière prendre les devants. Il rit de bon cœur, voyant qu’il y avait de l’espoir, après tout. Il se joint ensuite à Nokomis afin de pousser Andrea à parler, car elle hésitait

-Eh bien! Ça ne me surprend pas que l’on dise de moi que je vis dans ton ombre, Ada, mais je suis certain qu’au moins on me trouve plus aimable et facile d’approche.

Andrea jeta un regard noir sur Caedmon, mais elle dut admettre qu’il avait raison. C’était son point faible, et un obstacle important pour son futur. Caedmon l’aida un peu.

-Allons, il s’est surement passé bien des choses depuis son départ. C’était il y a trois ans, c’est ça? Après cela, j’adorerais entendre ce qu’il pourra nous raconter des légendes et histoires d’ailleurs…

Andrea finit par raconter ce que le barde voulait entendre.

-Pour ce qui est des histoires d’intrigues, de meurtres, et d’amours interdits, vous serez déçus. Elles ne sont pas monnaie courante dans ma famille, et Paul-Émile sait à quel point je trouve les soirées avec la haute noblesse trop ennuyantes, même pour aller y écouter des ragots juteux sur les autres nobles…

Elle but une gorgée, tentant de se remémorer les faits saillants de ces trois dernières années.

-Voyons. Mon père passe son temps dans les livres, à s’occuper d’histoires et de religion. Il ne s’occupe plus de la seigneurie des terres familiale; il a tout légué à mon frère aîné, qui est aussi maintenant un capitaine dans l’armée de la ville. Ma mère continue de suivre la tradition de la famille Brimmer : la matriarche doit servir l’église qui a été fondée par notre ancêtre Samara.

Elle arrêta là sur le sujet de sa famille, et vida son verre, que Caedmon remplit aussitôt, bien qu’il écoutât avidement, car elle parlait rarement de sa famille.

-En ce qui est de moi, ce que l’on raconte sur mes faits d’armes est vrai, j’ai beaucoup progressé ces dernières années, mais je sais qu’il en reste quelques-uns de plus forts que moi au combat. L’un d’eux est un garde portuaire, et le deuxième est assis à cette table, lorsqu’il se donne la peine de se battre sérieusement.

Andrea ne fit cette dernière déclaration qu’avec un léger ton d’exaspération, plutôt que de reproche, ce qui montrait qu’elle faisait des efforts pour être plus aimable. Caedmon lui leva son verre en réponse, et en but un coup. Il était content de voir qu’Andrea faire des efforts en ce sens.

-Normalement, notre travail ne voit pas beaucoup d’action, mais cela me rappelle qu’il y a deux jours seulement nous avons été attaqués par des fêtards dans une ruelle. Caedmon a pu retenir deux hommes armés dans une ruelle étroite à lui tout seul, alors que je m’occupais de l’archer...

Elle donna les détails du combat, mais bien entendu sa version était un peu enjolivée, les faisant paraître un peu plus comme des victimes héroïques. Lorsque Caedmon objecta que c’est elle qui avait frappé le premier homme au visage, sur le bord d’un feu, avant de le recroiser plus tard. Andrea répondit que celui-ci aurait dû en rester là, et qu’il aurait été chanceux de tout simplement éviter d’être condamné pour la destruction d’une bannière religieuse, même avec quelques dents en moins. Ils évitèrent le sujet par après.

-Et toi, Paul-Émile, comment ont été ces trois dernières années pour toi? J’imagine qu’être barde n’est qu’un passe-temps pour toi, car je vois mal ton père te laisser faire une telle chose sans te déshériter. C’est bien ce qui a failli arriver à l’un de tes frères, qui ne voulait rien savoir de l’entreprise familiale, n’est-ce pas?
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MessageSujet: Re: Le murmure d'un temps ancien   Le murmure d'un temps ancien Icon_minitimeMar 11 Déc - 19:17

*Paul-Émile perdit un peu son sourire lorsqu'elle parla de déshéritage. Mais elle avait raison, lorsque son père le demanderait il devrait retourné dans le commerce, ce qu'il détestait toutefois.*

-J'ai profité de ce temps pour être bien avec moi-même, découvrir le monde, la bonne nourriture, les bons alcools et les histoires, je sais tout ce qu'il y a a savoir, je sais pensée par moi-même... aux contraire de bon nombre de gens ici. Ne t'inquiète pas gente demoiselle Brimmer, je ne parle pas de vous... mais de nombreux anciens amis que j'avais.

*Il lui sourit et regarda à nouveau la marque de la jeune femme, très intéresser par celle-ci, se demandant s'il avait raison, si oui, il allait s'en doute entendre une bien jolie histoire qu'il pourrait reprendre dans ces mots et ainsi faire beaucoup d'argent.*

L’univers lui envoyait un message au travers cet homme, c’était sur qu’elle devait parler, mais elle devrait le faire avec intelligence et ne pas donner de preuve, juste semer le doute. Elle regarda vers les étoiles, implorant ces frères et ces soeurs de l’aider dans ce qu’elle allait faire, de l’aider à trouver comment elle le ferait. Elle garda le silence un moment, un long moment, puis un sourire apparut sur son visage, un éclat de bonheur dans les yeux elle se penchant un peu en avant sur la table. Elle déposa son verre et regarda un à un les gens avec qui elle passait la soirée, agrandissant son sourire lorsque ses yeux s’arrêtèrent dans ceux d’Andréa.

- Je crois qu’il est temps de s’amuser un peu plus… laissez moi, moi aussi vous raconter quelque chose d’incroyable. Une histoire toute simple, mais au combien agréable, une histoire qui berce tout mon monde. Cette histoire c’est celle de l’étoile éternelle…

‘’Cette histoire se passe alors que le monde des humains et le monde des dieux commencent à s’éloigner. Les dieux ayant terminé leur créations se lassent de parler aux hommes habitant la terre, car ceux-ci n’ont plus rien à demander, plus de besoin autres que ceux reliés à leur vanité. Lasse de répondre à des besoin non essentiels, les dieux ont pris la décision de se retirer et de veiller à simplement maintenir en place les éléments en équilibre pour que le monde soit monde.

Les hommes, ont continué leur demande envers les dieux, voulant plus et toujours plus, certains toutefois, faisaient des demandes beaucoup plus vertueuse, beaucoup plus en lien avec l’équilibre de l’univers. Ce sont à ces hommes que les dieux ont décidé d'accorder pouvoir et autorité. Le libre arbitre du monde des hommes, étant important pour les dieux, ils ont décidé de laisser une part de leur pouvoir entre les mains des hommes.

Les hommes ont, pendant de nombreuses années utilisé ce pouvoir de façon juste, mais lentement, au lieux de maintenir l’équilibre de toute choses, les hommes se sont intéressés à certains aspect de la vie seulement. Laissant de coté de nombreux éléments, entre autres la nuit.

La nuit fût laisser de coté pour bon nombre de gens, croyant à tord que la nuit ne servait à rien, car dans celle-ci, selon eux, seule le mal peut évoluer, utilisant la noirceur pour accomplir ses méfaits, dans la nuit, seul le sommeil est présent, l’homme n’était donc pas utile, car seul le jour l’homme pouvait travailler, apporter à la société et ainsi enrichir le monde. Oubliant l’équilibre du jour et de la nuit, le jour fût priorisé au détriment de la nuit. Lunam fût donc oublié longtemps. Laissez de coté son pouvoir diminua, voyant cela, ces enfants se rencontrèrent et ce concertèrent, sans pouvoir, Lunam ne pourrait tenir la nuit longtemps, si la nuit tombait l’un des éléments tomberait et l’équilibre du monde serait menacé.

L’un des enfants eux alors une idée, allez sur terre et sacrifier sa vie éternelle. Pour ce faire, il devait se décrocher du ciel et tomber dans le coeur d’un homme qui le méritait. De cette façon, un homme pourrait aider Lunam à garder la nuit et à la protéger, car il aurait en lui, une parcelle de divinité. C’est ainsi, qu’avec Alexior, la premier gardien de la nuit fût créer. Alexior eut alors l’idée de créer un symbole pour tous les réunir. Ce même symbole que j’ai, je le possède car j’en suis la protectrice et la messagère entre les hommes et Lunam...
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MessageSujet: Re: Le murmure d'un temps ancien   Le murmure d'un temps ancien Icon_minitimeDim 16 Déc - 18:34

Caedmon écouta attentivement l’histoire de Nokomis, jusqu’à en oublier sa boisson, et heureux d’en apprendre plus sur son amie. Lorsque l’histoire fut terminée, il avait les yeux brillants d’intérêt.

-Je suis heureux que tu partages ton histoire avec nous, mon amie, c’était très intéressant! Je suis sûr que cette responsabilité t’honore grandement.

Andrea, elle, ne semblait pas enchantée par cette histoire, mais elle fit un effort visible pour ne pas faire de remarques. Elle se concentra plutôt sur la boisson, peut-être un peu trop. Rendue à la fin de l’histoire, elle commençait à se tenir moins droite sur son siège. Cependant, elle avait bel et bien écouté l’histoire, bien qu’elle la jugeât selon ses opinions sur le sujet.

-Je vois que peu importe d’où l’on vient, des responsabilités nous sont imposées par plus haut que soit… Je mentirais si je disais que je ne souhaite pas parfois tout laisser tomber, vivre ma vie selon mes désirs, plutôt que suivre les directives et les attentes des autres…


Elle soupira, s’évachant un peu plus sur la table.

Caedmon était surpris, car sa coéquipière ne se plaignait jamais d’avoir des responsabilités – et surtout le statut qui vient avec. Malgré qu’Andréa avait changé de sujet, il aurait préféré continuer d’écouter les histoires de Nokomis, mais il se doutait bien qu’elle ne pourrait pas tout dire devant Andrea, malgré leur entente.

-Vraiment Andrea? Je crois que c’est une bonne idée. Ce n’est pas comme si tu n’avais pas assez d’argent pour vivre la belle vie. Tu imagines? Voyager, voir le monde, essayer de nouvelles choses, se faire des amis partout? J’aimerais bien mieux cela que rester entre ces murailles pour le restant de mes jours.

Andrea se moqua de lui. Il y eut comme un malaise, voyant qu’il ne plaisantait pas. Elle reprit son sérieux, bien qu’elle n’eût plus sa contenance habituelle.

-Non, Caedmon, je parle d’un projet plus ambitieux. Les Sentinelles, la Garde Royale, tout cela est bien beau, mais ce ne sont que des pions dans les mains du conseil et de l’Église. Les deux sont corrompus par l’argent et la politique. Je crois qu’il est temps de viser plus haut… Mais pour ça, j’aurai besoin de votre aide… Ne préféreriez-vous pas plutôt faire partie de ceux qui prennent les décisions, plutôt que de faire partie des moutons?

Ce fut au tour de Caedmon de rire d’Andrea.

-Décidemment, il va te falloir quelque chose de plus fort pour te faire oublier le travail et les responsabilités.

Andrea accusa le coup, mais répondit du tac au tac.

-Peut-être bien, mais toi, ça ne te prend qu’une gorgée le matin pour te les faire oublier pour la journée, c’est ça?

Vaincu, Caedmon porta un toast à l’alcool en riant. Andréa but une gorgée elle aussi, un sourire sur les lèvres.
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MessageSujet: Re: Le murmure d'un temps ancien   Le murmure d'un temps ancien Icon_minitimeMar 1 Jan - 16:28

Paul-Émile, qui avait semblez pendant un moment, n'avoir que de yeux pour Andrea, accordait maintenant tout son intérêt à Nokomis, il écoutait avec un soin exemplaire ce qu'elle disait, car il savait, qu'il aurait possibilité d'en faire une histoire par la suite, et que cette histoire allait sans doute lui rapporté beaucoup. Jusqu'à la dernière syllabe, ila vait semblez complètement absorber par le récit, un sourire apparue sur son visage, c'était là une vrai mine d'or, qu'importe si ce qu'elle disait était vrai ou non. Il devrait toutefois se pencher sur la question. Elle était visiblement quelqu'un d'important dans sa ''confrérie'' et semblait dire qu'elle pouvait parler directement avec un dieu. Si cela se savait réellement ici, elle serait exécuté. Il devrait lui-même faire attention donc.

Nokomis regarda Caedmon beaucoup plus longtemps que les autres avait-il comprit qui elle était réellement, elle ne croyait pas, mais il en savait déjà bien assez et surtout sa collègue en savait bien assez. Elle était dangereuse et il était difficile de savoir s'il était possible de lui faire confiance ou si c'était là le fruit d'un jeu pour elle. En apprendre plus, pour mieux les faire tomber.

-Je ne crois pas mon cher, que tu en comprenne l’ampleur, mais oui. Je suis honoré d'avoir ce rôle parmi les miens. Toutefois, je ne crois pas que votre amie n'ait la même opinion. Elle a du boire à l'excès afin d'écouter mon histoire. Sans offance dame Brimmer, votre esprit est contrôler par ce qui vous a été inculqué depuis votre naissance et vous aurez besoin de vous libérer la pensée pour redevenir vous à part entière.Toutefois pour ce qui est des responsabilités je suis d'accord avec vous, nous devons, peut importe qui nous sommes faire des choix, à savoir si on écoute les autres ou si l'ont s'écoute, mais il y a toujours possibilité de faire les deux. Seulement il faut être prêt a subir les conséquences que ce soit négatif ou positif. N'est-ce pas monsieur De Norac?

Paul-Émile se mit à rire un peu, en effet, il était question de lui et de ce qu'il avait fait. Il avait décidé de partir de son coté de vivre sa vie avant d'être obligé de reprendre le commerce familial, ce lieu qui l'ennuyait à mourir, il avait appris à ne pas vivre de l'argent ou pour l'argent et il en était fier. Mais un jour, il devrait sans doute retourné dans cela et cela le rendait triste juste d'y pensée.

-Vous avez raison Nokomis... il y a des choix à faire et parfois je me dis que je vais faire le choix de ne pas retourné sous le joug de mon père et de l'argent... mais nous verrons... nous prenons les meilleurs décision au moment opportun.

Nokomis regarda dame Brimmer d'un drôle d'oeil. Elle ignorait ou elle tentait d'allez avec sa discussion sur les moutons, car en fait elle avait raison, mais voulait-elle leur tendre un piège, elle avait bu certe, mais au point de se compromettre était peut être exagérer.

-Dame Brimmer, que tentez vous de dire par changer de vie, que tentez vous de dire ou d'insinuer par ne plus être des moutons, car vous vous devez d'être très prudente, c'est comme si vous vouliez nous embarquer dans une histoire de révolte, n'est-ce pas là une chose qui se mérite la prison voir la mort immédiate? Si j'ai bien apprise une chose avec vous et les histoires que votre collègue m'a conté, trois personnes sont morte, simplement pour qu'une bannière ait été brûler devant vous. Pardon, je tente de voir si vous êtes réellement ami avec votre collègue, car sa ressemble à un piège perfide lancé par quelqu'un qui cherche une arrestation. J'envenime peut être quelques chose, mais si ce n'est pas le cas, je m'en excuse et oublions tout ceci.
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MessageSujet: Re: Le murmure d'un temps ancien   Le murmure d'un temps ancien Icon_minitimeSam 5 Jan - 14:53

Andrea ne répondit pas tout de suite, pensant à sa réponse. Elle laissa Paul-Émile répondre en premier. Caedmon lui répondit, en accord avec Nokomis.

-Après tout, à quoi bon être riche si tu ne peux pas vivre la vie que tu veux vivre? Je connais quelques bardes qui réussissent bien leur vie. Les auberges leurs offrent souvent le gîte et le couvert, tant qu’ils font revenir les clients, nuit après nuit. Et les clients eux, sont plus qu’heureux de laisser du pourboire en échange de divertissement.

Lorsque Nokomis s’adressa à nouveau à Andrea, celle-ci réagit aussitôt.

-Vous vous méprenez largement sur mon compte. D’abord, ce qui m’a été inculqué depuis la naissance, c’est la logique et les valeurs. J’ai lu des douzaines de livres sur le monde, dont les sources historiques les plus obscures. Je ne suis pas une dévote sans cervelle! Et ce que Caedmon semble avoir oublier de vous rapporter, c’est que les trois brigands sont morts parce qu’ils ont tenté d’attaquer deux Sentinelles. Ils n’avaient qu’à se rendre, ou s’enfuir!

Elle reprit tranquillement son calme, visiblement échauffée par l’accusation. Alors que Caedmon allait ramener son point de vue sur les meurtres, Andrea repris, l’empêchant de ramener le sujet.

-Et à quoi ça me servirait de vous arrêter? Monter en grade? M’attirer les faveurs de l’églises? Alors que si je le voulais, je pourrais tout obtenir simplement grâce à mon argent et nom de famille…

Elle hésita un peu avant de continuer, puis elle décida de continuer, et baissa le ton afin que personne ne surprenne la conversation.

-Ce que je veux dire, c’est que je sais que personne à cette table ne tient la religion de l’Unique dans son cœur, si vous voyez ce que je veux dire… Nokomis tu es évidemment croyante d’une autre foi, une qui risque de disparaitre si la religion de l’Unique s’étends… Paul-Émile, tu risques de voir ton répertoire être censuré par l’Église à tout moment, et je paris que tu n’aimerais pas que les seules histoires et chansons permises soit celles de Sainte-Samara… Caedmon, toi tu t’en fiche, surtout depuis que tu as rencontré Nokomis.

Il allait dire le contraire, craignant qu’elle n’ait découvert un peu trop de choses sur eux. Elle ne lui laissa pas la chance de parler.

-N’essaie pas de le cacher, tu ne te donne même plus la peine de mettre ton collier. Je sais que tu t’intéresses à tout ce qui vient d’ailleurs, et tu ne voudrais certainement pas que toutes les autres cultures soient opprimées par cette église... Quoi qu'il en soit, nous pourrions travailler ensemble pour libérer la ville de son emprise. Chacun d’entre vous pourrais m’être utile dans cette entreprise, mais je n’en dirai pas plus pour l’instant. Pas ici… Et pas avant d’avoir votre parole que vous n’en parlerez à personne!

Elle termina sa phrase en regardant chacun dans les yeux, en insistant plus longtemps sur Caedmon.
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MessageSujet: Re: Le murmure d'un temps ancien   Le murmure d'un temps ancien Icon_minitimeLun 14 Jan - 22:37

La première à reprendre la parole suite aux dires d'Andrea, fût Nokomis. Elle avait toutefois pris le temps de bien écouter ce que la femme avait à dire. De toute évidence, non celle-ci n'avait pas compris qui elle était, mais elle s'en moquait un peu, en fait, elle n'avait pas eu le désir qu'elle le découvre bien au contraire, mais elle devrait en parler plus avec Caedmon c'était certains.

-Dame Brimmer, vous ne savez en aucun cas qui je suis, tout comme j'ignore réellement au fond qui vous êtes, mais je suis curieuse de voir ce que vous désirez nous dire. Ici les murs ont des oreilles, mais là bas, en dehors de la cité, il y a des lieux ou je puis vous garantir que l'ombre de la nuit saura rendre nos discussions impossible à espionner. Vous pourrez alors dire ce que bon vous semble. Une liberté totale,dans vos paroles, comme dans vos gestes. Le veilleur du monde est là, Lunam nous protégera.


Elle regarda vers le ciel et sourie à la lune avec un grand amour. Alors qu'elle était perdu dans l'immensité du ciel étoilé, Paul-Émile prit la parole, la voix un peu tremblante. Il était difficile de dire si c'était par la peur ou alors la rage il marmonnait un peu entre ces dents.

-Quoi... non... pas possible, impossible... je refuse, que des choses sur Sainte-Samara... non non, un cauchemar, y'a pas plus ennuyant que les textes de cette religion... il n'y a rien, pas de fantasie, tout est froid impersonnelle. Ce dieu n'en est pas un. Cette chose n'a pas de vie, pas d'âme, pas de... de...il y a toujours eu un quelques choses qui n'allait pas dans ce qu'il y a d'écrit, dans ce qu'il y a de dit. Il manque de vie, voilà, de vérité, de puissance, il manque de.. de... d'art Vous ne comprenez pas comment c'était ennuyant avant que je quitte pour apprendre et que j'entende toutes ces légendes tout ces hauts faits! Toutes ces cultures! Il y a tant à apprendre à savoir à connaître... en dehors de ce de ceux... de ceux qui, en dehors d'ici. Regardez j'en perds mes mots...

Nokomis se releva d'un coup, étrangement elle portait à nouveau ces habits noir, son armure ainsi que son arc et ces flèches. Les vêtements de la mère de Caedmon se trouvait dans ces mains très bien plié et semblait même être propre.

- Il est temps que les choses changents, nous avons assez bu il me semble. Il est maintenant temps, je veux que nous parlions, je veux que nous agissions. Il est temps et non se ne sera pas en se sauvant d'ici mais bien changeant des choses ici, car c'est le lieu même de la vie... vous avez tous...tant oublié vous devrez ré-apprendre tant de choses, mais je crois commencer à comprendre que dame Brimmer en sait bien plus qu'elle ne le dit et que si réellement elle a appris à pensée par elle-même, elle voit en effet le problème qu'il y a ici... Dans le cas contraire, je m'avance déjà pour vous dire que vous serez une très grande adversaire que je me ferais un honneur à détruire. Je dois protéger la nuit. Replacer l'ordre des choses.

Caedmon, il est temps, rapporte cette robe à ta mère, remercie là pour sa gentillesse incroyable. Ensuite viens me rejoindre, en fait, venez tous me rejoindre à la sortie de la ville, là où il y a un rocher aussi grand que les arbres, vous le reconnaîtrez, bon nombre des vôtres ont tenté de l'arracher, de le déraciné mais en vains. Viens nous y rejoindre toi aussi Paul-Émile et tu verras, je te dévoilerai l'un de ces secrets que tu pourras conter comme légende dans le monde entier si cela t'enchante.

Il est temps, alors que la lune est haute, alors que le monde est monde. Quod in vigilia Lunam nobis...
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