Sur les quais du port

Le soleil se levait lentement, teintant l'eau de la mer d'un orangé magnifique. Egmont regardait avec émerveillement ce spectacle, qui pour lui était de la plus grande beauté. Chaque rayon de soleil, était pour lui un signe d'espoir et de vie. Il était arriver sur terre depuis presque un an, envoyé par Solem, son père, il devait veiller sur l'âme des gens de cette ville et tenter de leur apporté à nouveau la lumière dans leur cœur.

Malgré qu'il était l'un des meilleurs fils pour accomplir cette mission, il se sentait seul depuis un moment et presque dépasser, alors lorsqu'il voyait un soleil comme celui-là, l'espoir revenait dans son cœur. Les horreurs qu'il avait vu dans cette ville était effacer et il pouvait allez de l'avant. Il avait rarement vu tant de noirceur dans le cœur des gens et tant d'aveuglement dans leur foi. Il était claire que ces humains avaient perdu la seule chose qui les rendaient si unique, leur libre arbitre.

Egmont passa sa main dans ces cheveux court et secoua un peu la tête. Son père savait lui montrer son amour et son soutien, par son lever sur le monde. Il s'étira, se releva avec lenteur et regarda autour de lui. Il avait été assez longtemps en pause, il était temps pour lui de retourné au travail. Malgré qu'il détestait cela, il avait du travailler pendant la nuit afin de s'assurer que les marins ne fassent pas trop de grabuges. Avec la fête de la nuit, il avait du faire très attention et avait su faire son travail adéquatement. S'étant fait engagé comme garde, il n'avait jamais chercher à être plus. Toutefois il avait toujours exigé devoir travailler dans le port. Il n'aimait pas l'intérieur de mur, considérant ceux-ci beaucoup trop sombre. Il n'y avait plus assez de foi, pour qu'il s'y sente bien et à l'aise.

Son regard bleuté qui s'était adoucie à la vue du soleil levant redevint un peu plus froid et distant. Il alla rejoindre son chef ainsi que les hommes et femmes de son groupe et attrapa une pomme qu'on lui tendit.

- Merci pour la pomme, pour le reste, j'ai pris la peine de surveiller le retour du capitaine Ratasck. Pendant ma pause j'ai vu qu'il venait enfin de quitter son navire. C'est louche que pendant toute la nuit il n'ait pas été se promener et que personne n'ait tourner autour de son navire. Je crois qu'il cache quelques choses. De plus, regardez, il est là bas et il ne quitte pas le quai de son navire, la rumeur voulait qu'il ait volé un trésor, je commence à y croire. Chef, je pense qu'il est temps d'allez voir...

- Non, malgré que j'apprécie tes informations j'ai obtenu ce que je voulais, il a en effet voler un coffre, mais il s'agit d'objet sans importance... vous avez tous très bien travailler cette nuit, il est plus que temps que vous partiez tous vous reposez, et ce même vous Egmont, malgré que vous revenez de votre pause. Laissez de coté ce navire et cet équipage de pacotille... nous avions ordres de garder la paix et avons réussis. Pour le reste, laissez moi gérer le tout.

Egmont sentie de la colère monter, mais ne dit rien, il savait ressentait que ce coffre était plus impotant que ce que disait son chef, mais les ordres étaient les ordres et il devait faire attention à ce qu'il faisait s'il voulait pouvoir accomplir ce qu'il avait à faire. Il cacha sa colère et fit simplement un oui de la tête. Il regarda ces co-équipier partir l'un après l'autre et il regarda à nouveau son chef.

-Chef, je sais que vous avez dit de ne pas nous en occuper, mais je crois que vous faites une erreur...

-Egmont je ne vous demande pas votre opinion, maintenant disparaissez et allez vous reposez avant que je ne vous mutes dans les murs!!

L'homme ne reconnu pas là les propos de son chef, avait-il lui aussi commencer a succomber réellement au pouvoir de cet ''être'' unique, de ce dieu. Était-il mêler à ce vol? Egmont serra un peu les dents mais fit un oui de la tête afin de clore la discussion. Il fit un aurevoir de la main à son chef, ne voulant pas envenimer les choses et quitta, ne comprenant pas exactement ce qui venait de se passer.
Il marcha lentement vers les quais et alla se perdre parmis la foule et la bâteau, retirant son tabbar de garde du port.

Le soir était tomber très rapidement, réduisant la lecture impossible sans la lumière d'une flamme. Soupirant, la jeune femme ferma le livre et le rangea dans sa sacoche sur sa hanche. Ses yeux lapis-lazuli se levèrent sur son environnement avec exaspération. Même si le temps chaud était sur le point d'arriver, le soir était encore glacial pour une habituée des grandes chaleurs. Elle frissonna et frictionna ses bras pour se réchauffée. La nuit fraîche était tout de même bonne pour les marins. Ayant souffert de la chaleur torride du Pays des Sables Éternels, le froid était accueilli à bras ouvert.

Képri regarda les étoiles et salua Nout d'un mouvement de la tête avec un petit sourire nostalgique. Le panthéon qui l'avait vu naître lui manquait terriblement et cela faisait maintenant 10 ans qu'elle errait sur la terre des hommes à leurs demande. Au début, la jeune femme c'était émerveillée de l'intelligence humaine. Leurs adaptations et leurs ingéniosités ne cessaient de l'étonner mais rapidement, elle avait désenchantée. Les hommes ne voulaient que s'enrichir et le pouvoir. Si bien que la destruction était leur quotidien et ne s'en rendaient qu'à peine compte.

Elle secoua la tête et replaça sa coiffe dorée et caressa son amulette du bout des doigts. Fille de Thot, Képri était la gardienne de la connaissance sur la terre des hommes et malgré cela, le temps passer ici-bas agissait comme un poison sur ses facultés intellectuelles. Depuis quelques années ses mémoires la fuyaient. Il lui fallait tout consigner dans son carnet de voyage sous peine de l'avoir oublier au jour levant sans pouvoir s'en rappeler. Heureusement, elle avait remarquer rapidement ses oubli et avait développée rapidement des solutions.

Ses pérégrinations l'avait donc conduit hors du pays où le panthéon de sa famille avaient débuté leurs règne. D'autres terres avaient besoin de croire en autres choses qu'à un seul dieu unique, les cieux en dépendaient. Envoyée à ses fins, Képri s'était enroulée dans une cape de laine et s'était embarquer dans un trirème vers les pays froids. Ynis Vitrin était sa première escale et pas la dernière.

Le jour était arriver quand la houle du trirème qui accostait la réveilla. Elle se redressa et regarda autour d'elle, l'air perdue. Que faisait-elle là déjà ? Sans demander son reste, de peur d'effrayer les gens avec des questions ridicules et de mettre des doutes dans leurs esprits déjà assez tourmenter, Képri descendit. Aussitôt au sol, elle ouvrit son livre et avança dans la foule en lisant. Elle parcourait les dernières lignes pour se remémorer un peu le pourquoi du comment quand elle buta contre un homme et tomba.

- Aie ! Haeum...désolée...

En levant les yeux vers l'homme qu'elle avait bousculer.

Perdu dans ces pensées occupés à tenter de comprendre de quel façon le cœur des gens se faisait ainsi prendre, au point ou la raison des humains devenait flou et qu'ils ne devenaient qu'une ombre qui obéissait à une force étrange, Egmont ne remarqua pas la demoiselle qui marchait droit sur lui jusqu'au moment de la collision. Sa force physique et sa stature fit qu'il ne bougea d'aucun poil alors que la jeune femme elle, se retrouva au sol.

S’apercevant de l’incident, voyant la jeune femme au sol, il lui tendit la main et la releva sans aucun mal. Sa force physique étant très développer. Toutefois, une chose étrange se produisis lorsqu'il l'a releva. Une chaleur, un léger choc, une onde le traversa alors qu'il touchait l'étrangère. Il comprit de suite qu'elle n'était pas humaine. Elle était l'une des siennes, une descendante du panthéon, une cousine en quelque sorte. Il n'était donc plus seule. Après avoir parcourue la ville pendant presque une année entière, il n'avait trouver personne comme lui, mais voilà qu'une deuxième se présentait.

Peut être pourrait-elle l'aider dans sa quête. Il n'était pas habituel que Solem s'unisse à d'autre dieu, préférant travailler seul, mais dans l'urgence de la situation, il se devait de mettre de coté ce sentiment de supériorité, il avait besoin d'aide. Cette femme était donc peut être une chance.

-Je suis désolé, sincèrement, j'étais perdu dans mes pensées et je ne regardais pas devant moi, vous m'en voyez navré, j'espère que je ne vous ai pas blesser, je m'en voudrais.

Il l'a regarda, l'analysa un peu, elle avait la peau basané, les cheveux foncé et un regard d'un mysticisme  incroyable, il n'avait jamais vu de tel yeux. Il secoua un peu la tête et se força a lui faire un petit sourire pour ne pas avoir son visage dur habituel et ne pas lui faire peur. Il se demandait si elle aussi avait ressentit cet échange d'énergie divine ou non. Il ne voulu pas trop s'avancer sur le sujet avant de savoir de qui il s'agissait.

- Je suis Egmont... et encore une fois, je vous présente mes excuses...

Kepri regarda l'homme sur lequel elle avait buté, la surprise s'affichant sur son visage. Elle n'avait porter attention sur son environnent et voilà que déjà elle faisait une bêtise. Au moins, c'était un bel homme, grand, musclé au beau visage sur qui elle avait foncée.

Reprenant contenance, la jeune fille prit la main qu'il lui présentait avec la grâce de la noblesse. Aussitôt, l'onde de choc traversa tout son corps la réchauffant de par et d'autres. Elle su qu'il n'était pas humain et s'était tant mieux. Au moins sa bêtise serait moins mal vue et grâce à cela, elle ne serait plus seule dans sa mission. Elle sourit tendrement à son cousin éloigné et inclina la tête en signe de salut.

Une fois redressée, la jeune femme,à l'apparence de ceux venant du pays des sable éternel, regarda autour d'elle et se pencha pour récupérer son si précieux livre. Elle s'assura qu'il était intacte en le regardant sous tout les angles et l'époussetta légèrement. Une fois rassurée, Képri leva ses yeux lapis-lazuli vers Egmont en caressant tendrement son amulette de scarabée.

- Non c'est moi qui est en faute, je ne regardait pas où j'allais puisque je lisais.

Elle lui offrit son plus beau sourire et posa sa main sur son avant-bras doucement afin de le rassuré. Il était décidément un fils de dieux avec sa beauté et sa carrure. Sûrement de l'un des guerriers ! Oh et quelle image devait-elle démontrer ! Atriquée d'une robe plissé blanche aux décorations dorée et de pierres précieuses, elle devait absolument détonner dans se paysage rustique.

- Pardonnez mon introduction déglinguée dans se pays. Je suis Képri, fille de Thot.

Egmont lui sourie, enlevant ainsi un peu de dureté a son regard. Ses yeux laissèrent entrer un peu plus de lumière à sa présentation. Toutefois, elle devrait faire attention. Les humains n'étaient pas prêt à accueillir des avatars ou des descendants des dieux, surtout a Ynis Vitrin. Malgré l'histoire de cette ville, personne ne semblait se souvenir du panthéon des dieux.

- Je suis heureux de voir que je ne suis plus seul, mais attention dame Képri. Les gens ici, ne sont pas prêt pour nous. Il y aura beaucoup à faire, beaucoup à rappeler. Je suis ici depuis presque une année et c'est comme si le Panthéon n'était qu'un conte pour enfant. Je n'arrive pas à comprendre ce qui se passe. Je suis un guerrier soleil, fils de Solem.

Il avait dit la fin beaucoup plus bassement, de façon a ce que les gens autour n'entendent pas. Il regarda autour de lui et arrêta son regard sur un quai plus loin, là ou le navire du capitaine Ratask était. Son regard redevint froid. En une année il avait vu tant de mal, de noirceur et d’atrocité que même lui commençait à trouver difficile de voir de la bonté dans ce monde.

- Je crois que des objets du panthéon se trouve dans ce navire, mais j'ai eu ordre de mon chef de ne rien faire contre eux. Je me dois de faire attention et de ne pas attiré les regards et ce, même si je pourrais faire beaucoup plus.

Ici, tu verras, un dieu unique à pris la place et il ne semble n'y avoir de place pour aucune autre croyance. Nous avons perdu la première ville, nous avons perdu la ville des dieux. Voilà pourquoi tout vas mal en haut et rien n'ira pour le mieux tant que nous n'aurons pas changer cela.

Il l'a regarda et soupira, il l'a regarda de la tête au pied, elle ne faisait pas d'ici c'était certains, mais elle passerait facilement pour la fille d'un marchand venu ici pour établir un commerce plus tard. Cela serait une bonne histoire pour expliquer qui elle était. Elle semblait être forte en lettre, lui l'était en combat, il ferait sans doute un bon duo pour tenter de ramener la foi dans cette place.

- Je n'ai pas de quartier pour t'acceuillir puisque je réside dans la caserne de la ville, mais je peux te conseiller de nombreux endroit ou tu peux allez, de bonne auberges. Je te recommande celle de l'aigle noir. Elle est bien situé et tu y auras le meilleure service.

Elle l'observa tranquillement. Il faisait des efforts pour paraître doux et effacer ses rides de dureté. Tout ça lui réchauffait le coeur. Des gens comme lui, vouloir faire le bien sans se prendre pour un autre était devenu bien rare. Quoi que la disparition de la présence des dieux devaient ne pas aider. Cela la chagrina profondément d'apprendre que la première ville avait chutée si bas. Son coeur se serra et elle regarda le port et les gens, les larmes aux yeux. Rapidement elle les chassa d'un revers de la main, ce n'était pas très noble de pleurer. Képri secoua la tête puis regarda les bâteaux et les hommes qui travaillaient pour un nouvel appareillage. Un élan de son coeur lui supplia de retourner vers le pays qui l'avait vue naître mais le fils de Solem avait raison, il ne fallait pas tout laisser tomber par la haine des hommes.

- Je n'abandonnerai pas la première ville soit en rassurer. Je serais prudente également. Je ne veux pas me mettre en danger je ne me bat pas ma force c'est la connaissance. Je suis toutefois très heureuse d'être tombée, hmm foncée sur toi. Tu semble être un homme d'action et cela fait du bien de savoir que je ne suis plus seule.

Elle remarqua alors son mouvement vers un bâtiment naval en particulier et fronça les sourcils. Il était impératif de sortir les idoles du ventre du navire afin qu'elles ne soient pas vendues et ou détruites. Ses yeux lapis-lazuli revinrent sur le jeune homme et elle secoua la tête. Des quartiers, voilà qui était effectivement un épineux problème. Oui bien sûr elle pouvait aisément faire de l'or mais les auberges de la ville étaient-elles sûre ?

- Merci à toi de me proposer mais je suis nouvelles et je ne connais pas encore la ville, voudrais tu me faire visiter? Nous pourrions nous restaurer et discuter librement par la suite. Je dois tout consigner par peur de tout perdre...encore.

Elle soupira. Cette situation amnésique commençait sérieusement à l'agacée